Nouveau règlement administratif de la SCO

Conformément à la nouvelle Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif, la SCO a préparé une ébauche de nouveau règlement administratif, qui sera soumis à l'approbation de l'assemblée générale annuelle prévue pour le jeudi 5 juin 2014, de 12 h 15 à 13 h 30. Nous prions tous les membres d'assister à cette assemblée puisqu'il faut atteindre le quorum pour pouvoir faire adopter le règlement administratif. Nous remercions le D^r Paul Rafuse, président du conseil d'administration de la SCO, et D^re Mona Harissi-Dagher des efforts inlassables qu'ils ont déployés pour mener à bien cette ambitieuse tâche dans un délai serré.

Enquête auprès des membres de la SCO

Une récente enquête auprès des membres (taux de réponse de 21,4 %, n = 244) a montré que la principale raison d'adhérer à la SCO est son congrès scientifique annuel (70,1 %), suivie par ses activités de perfectionnement et de formation professionnelle, la fidélité, le Journal canadien d'ophtalmologie (JCO), les guides de pratique clinique, et les efforts de défense des intérêts du secteur. Paradoxalement, même si ces efforts se sont classés au dernier rang des choix offerts, 68,1 % des répondants ont indiqué que la défense des intérêts revêtait une « très grande importance » ou une « grande importance ». À la question sur les autres activités que devrait entreprendre la SCO, l'option « Jouer un rôle plus actif dans les efforts de sensibilisation auprès du gouvernement » est arrivée au deuxième rang des quatre choix, derrière « Participer activement à l'élaboration d'activités de développement professionnel continu donnant droit à des crédits ».

Pour ce qui est des différentes initiatives proposées pour rendre l'adhésion à la SCO encore plus valable, les répondants ont indiqué que les activités de développement professionnel continu fondées sur les guides de pratique clinique étaient les plus importantes (71 %), suivies de l'appui à un programme fort pour les résidents, de programmes de formation en ligne, et d'un rôle prépondérant dans le dossier du sous-emploi ou du chômage en ophtalmologie.

Approbation du plan stratégique quinquennal par le conseil d'administration

À l'été et à l'automne 2013, nous avons entrepris un exercice de planification stratégique et une enquête après des membres. Le plan stratégique quinquennal définissant les priorités, les orientations et les résultats visés de la SCO a été présenté à la réunion du conseil d'administration de novembre 2013 pour que le plan entre en vigueur en septembre 2014. Ce plan sera le phare des prochaines années. Nos efforts et nos ressources viseront à atteindre les objectifs ciblés dans les six domaines suivants : gouvernance, gestion des ressources financières, formation, activités de sensibilisation, membres, ainsi que communications et relations avec les médias. À sa réunion des 8 et 9 mars 2014, le conseil d'administration a confirmé les priorités stratégiques dans chacun des domaines clés.

Sondage national des médecins

Les résultats du Sondage national des médecins de 2013 viennent d'être publiés. Voici certains des résultats qui touchent l'ophtalmologie.

Selon ce sondage, il y a 1 208 ophtalmologistes en exercice au Canada, répartis dans les provinces et territoires comme le montre le tableau 1. Le nombre d'ophtalmologistes par 100 000 habitants varie d'aussi peu que 0,9 dans les Territoires à autant que 5,4 en Nouvelle-Écosse (parce que cette province offre des soins tertiaires par l'entremise de la faculté de médecine de l'Université Dalhousie pour les trois autres provinces de l'Atlantique). Pour l'ensemble du pays, la moyenne s'établit à 3,5, soit le taux de 2003.

Les femmes sont sous-représentées dans cette spécialité : sur les 1 208 ophtalmologistes, seulement 261 sont des femmes (21,7 %), ce qui est relativement stable depuis 1995. Toutefois, il est intéressant de noter que, dans le groupe de répondants de moins de 35 ans, 43 % des ophtalmologistes sont des femmes. Parmi les ophtalmologistes, 55 % ont entre 44 et 64 ans (tableau 2). La grande majorité des ophtalmologistes estiment qu'ils ont trouvé un équilibre entre vie professionnelle et familiale et la grande majorité disent être satisfaits de leur vie professionnelle actuelle.

Tableau 2. Distribution de l'âge des ophtalmologistes du Canada (n = 1208)
Catégorie d'âge (ans)	Ophthalmologistes, n (%)	Hommes, n (%)	Femmes, n (%)
<35	63 (5.2)	36 (57)	27 (43)
35-44	237 (19.6)	161 (68)	76 (32)
45-54	296 (24.5)	222 (75)	74 (25)
55-64	308 (25.5)	247 (80)	61 (20)
≥65	287 (23.7)	267 (93)	20 (7)
Data not available	17 (1.4)	14 (82)	3 (18)

Tableau 3. Emploi et qualité de vie chez les ophtalmologistes
Énoncé tiré du sondage	Réponse, %
Suremployé dans ma discipline	29.8*
Employé dans ma discipline	58.0*
Sous-employé dans ma discipline	11.1*
Employé mais non dans ma discipline	0*
Sans réponse	1.1*
Équilibre entre les engagements personnels et professionnels satisfaisants ou très satisfaisants	55
Vie professionnelle actuelle satisfaisante ou très satisfaisante	80
*Il faut user de la prudence dans l'interprétation de ces chiffres vu le très faible taux de réponse des ophtalmologistes (13,8 %).

Félicitations du CRMCC à la SCO pour sa demande d'agrément

La SCO a reçu un agrément de cinq ans et tous les éloges du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) pour la qualité de sa demande de renouvellement en 2013 de son titre de prestataire agréé d'activités de développement professionnel continu (DPC) et pour ses pratiques générales en la matière. Le CRMCC a déclaré que la SCO était un modèle d'excellence parmi les sociétés canadiennes nationales de spécialité médicale. Il l'a invitée à partager son savoir avec les autres sociétés nationales de spécialité et à soumettre des exemples de son dossier de demande d'agrément pour le Prix de l'innovation des prestataires de DPC agréés par le Collège royal de 2014.

Les représentants du CRMCC ont complimenté la SCO pour son travail exceptionnel dans le secteur de l'ophtalmologie au Canada, notamment en ce qui a trait à l'évaluation des besoins, à l'élaboration conjointe de programmes dynamiques avec des commanditaires, ainsi qu'à ses méthodes et activités de formation. Les évaluateurs ont été impressionnés de la transparence des activités de DPC de la SCO et de leur traçabilité, depuis leur conception jusqu'à leur évaluation.

La SCO a obtenu d'excellents résultats pour sa demande d'agrément, décrochant les mentions « Conforme » ou « Exemplaire » pour les huit normes d'agrément du CRMCC. Les juges ont félicité le Comité de maintien du certificat de la SCO et son président, le D^r Colin Mann, ainsi que le personnel de la SCO pour tout leur travail et leur sens de l'organisation.

La SCO a aussi reçu des éloges pour son système de gestion du rendement, baptisé le « Tableau de bord équilibré ». Elle se sert de cet outil pour veiller à ce que ses activités, y compris le programme de DPC, « s'inscrivent toujours dans la foulée de la vision, de la mission, des valeurs et de la stratégie de la SCO ». Il permet d'évaluer et de suivre continuellement chacun des buts et des activités de DPC pour s'assurer qu'ils correspondent aux valeurs et aux engagements à l'échelle de l'organisation.

À titre de prestataire agréé d'activités de DPC auprès du CRMCC, la SCO est honorée que son dossier de demande d'agrément ait été jugé exemplaire. Nous sommes impatients de continuer à offrir des activités de formation continue de haute qualité en médecine et à en agréer au nom du CRMCC et du secteur de l'ophtalmologie au Canada.

Félicitations à la SCO, qui a réussi à renouveler son titre de prestataire agréé d'activités de DPC auprès du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. La SCO joue un rôle intégral dans le programme de Maintien du certificat du Collège. Merci pour tout ce que vous faites […] Votre demande de renouvellement témoignait d'une volonté profonde de faire preuve d'innovation et d'offrir des occasions d'apprentissage de haute qualité aux médecins spécialistes - la SCO a mérité la mention "parfaitement conforme" ou "exemplaire" pour chacune des normes d'agrément. Nous espérons que vous envisagerez de partager une part de votre savoir-faire avec d'autres organismes.

- Jennifer Gordon, MÉd, directrice associée
Développement professionnel continu, CRMCC

Sous-emploi des médecins

La SCO continue de surveiller les projections des services et des ressources humaines en santé. Près de la moitié des ophtalmologistes au Canada ont plus de 55 ans, et le chômage et le sous-emploi des jeunes ophtalmologistes préoccupent la Société. Il sera important de surveiller les tendances à la lumière du vieillissement de la population, de l'élargissement des champs de pratique, de la venue des modèles de collaboration interprofessionnelle et des débouchés des jeunes ophtalmologistes.

Le CRMCC a publié sur le sous-emploi et le chômage des médecins un rapport établi à l'aide d'une étude de deux ans sur les effectifs à l'échelle nationale. À voir : Quelle est la réalité sous-jacente au chômage des spécialistes du Canada? Trop de médecins ou pas assez?

Le président sortant de l'SCO, D^r Lorne Bellan a assisté au Sommet national sur l'emploi des médecins tenu par le CRMCC les 18 et 19 février 2014 à Ottawa. Environ 110 personnes présentes représentaient plusieurs sociétés de spécialistes, des gouvernements provinciaux, quelques organismes de délivrance de permis d'exercice, quelques associations médicales provinciales et d'autres parties intéressées. On y a présenté les résultats d'enquêtes réalisées par le CRMCC auprès de diplômés des dernières années. Ces résultats permettent notamment de constater que 13 ophtalmologistes sur 30 ont répondu avoir de la difficulté à trouver un emploi. Les chiffres sont pires pour les orthopédistes, les chirurgiens cardiovasculaires et thoraciques, les urologues et les radio-oncologues. Soixante-deux p. 100 des répondants qui ont de la difficulté à trouver un travail projettent de poursuivre leur formation en faisant un stage postdoctoral.

Dans tous les domaines de spécialisation, ces répondants indiquent qu'ils attribuent entre autres leur difficulté à l'accès limité aux affichages de poste (35 %), à leur refus de s'établir en région rurale (29 %), à l'impossibilité de déménager en raison de leur conjoint (20 %) ou au désir de rester près de leur famille (39 %). Douze p. 100 d'entre eux sont en voie d'accepter un poste de suppléant. Le Sondage national des médecins permet de constater que le niveau de stress des spécialistes est élevé, tandis que 75 % d'entre eux signalent qu'ils sont plutôt stressés ou très stressés à l'idée de se chercher un emploi au terme de leur résidence.

Selon l'opinion générale, il faut davantage de données et, en particulier, des modèles de planification fondés sur les besoins. Le groupe de travail sur la planification des effectifs médicaux travaille à recueillir ces données, mais son financement futur est incertain. Les participants à la réunion ont appuyé les travaux du groupe de travail et recommandé aux sous-ministres d'accepter de continuer de le financer.

L'Association médicale canadienne (AMC) a élaboré un plan en dix points pour commencer à aborder la question des ressources humaines en médecine, spécialement les questions du sous-emploi et du chômage des spécialistes. Le plan prévoit la révision de la politique de l'AMC sur la planification des effectifs médicaux et la rédaction d'un énoncé de politique sur l'incidence des nouvelles technologies et des nouveaux modèles de soins. Ailleurs, le plan met l'accent sur les questions d'éducation et de formation.

En outre, l'AMC a mis à jour les renseignements fournis dans les Profils des spécialités qu'elle a créés pour aider les étudiants en médecine à faire des choix de carrière. Les 38 profils, créés par le Centre canadien de collaboration sur les effectifs médicaux, contiennent maintenant des données sur le niveau de stress auquel les résidents ont rapporté avoir dû faire face alors qu'ils se préparaient à entrer sur le marché du travail au terme de leur formation.

Forum des spécialistes de l'AMC

Le 7 février 2014, le D^r Sherif El-Defrawy, coprésident du Eye Health Council of Ontario (EHCO), chef du département d'ophtalmologie et des sciences de la vue à l'Université de Toronto et président sortant de la SCO, s'est adressé à la tribune des spécialistes créée par l'AMC (qui réunit toutes les sociétés nationales de médecins spécialistes) pour faire valoir les conseils de la santé des yeux comme solution à l'élargissement des champs de la pratique qui touche tant de sociétés nationales de spécialistes. C'est en Nouvelle-Écosse, il y a dix ans, qu'on a présenté pour la première fois l'idée d'un conseil de la santé des yeux représentant les ophtalmologistes, les médecins de famille et les optométristes. C'est en raison du succès de cette collaboration que l'organisme EHCO a vu le jour en Ontario il y a environ quatre ans.

L'EHCO fournit un exemple réussi d'équipe interprofessionnelle en soins de santé. Ce conseil réunit des ophtalmologistes et des optométristes, les deux organismes de réglementation, les deux corporations professionnelles provinciales, des médecins de famille, le milieu universitaire ainsi que le ministre de la Santé et des Soins de longue durée. Au début du printemps de 2013, la SCO a collaboré avec un certain nombre d'intervenants clés aux échelons fédéral et provincial pour faire adopter par le Conseil général de l'AMC en août une motion en faveur de la constitution de conseils de la santé des yeux dans toutes les provinces dans le but de protéger des patients.

Appui général au modèle de conseils de la santé des yeux

La mise sur pied de conseils de la santé des yeux a également l'appui du CRMCC. Son président et chef de la direction a écrit au ministre albertain de la Santé en mai 2013 pour exprimer ses préoccupations à propos de l'élargissement du champ de la pratique des optométristes de l'Alberta et du risque pour la sûreté des patients. Il recommande au ministre de constituer un conseil de la santé oculaire en Alberta. En décembre 2013, le CRMCC a publié un énoncé de position sur l'élargissement du champ de pratique, intitulé Assurer des soins de qualité en toute sécurité : l'évolution des champs de pratique des professionnels de la santé. (Voir la note (b) en bas de page.)

L'énoncé de position a cité le conseil ontarien comme modèle de soins interprofessionnels ou collaboratifs. En janvier 2014, le président de l'AMC a écrit au ministre de la Santé de l'Alberta pour appuyer la création d'un conseil de la santé des yeux dans cette province. Une copie de la lettre a été envoyée au ministre de la Santé de toutes les provinces.

Congrès de la Société canadienne de la rétine - Whistler (C.-B.)

La SCO s'est alliée cette année encore à la Société canadienne de la rétine (SCR) pour offrir le deuxième congrès annuel de la SCR, à Whistler, en Colombie-Britannique. Le programme scientifique entièrement agréé a attiré 102 délégués pour deux journées intensives d'apprentissage (et de ski!). Douze partenaires du secteur ont soutenu la rencontre, qui pour la première fois a été le cadre de deux symposiums élaborés conjointement. Les évaluations préliminaires sont très positives et on s'affaire déjà à planifier le congrès de 2015.

Programmes agréés élaborés en collaboration

La SCO continue à explorer des occasions de collaborer avec des partenaires du secteur pour élargir l'envergure et le nombre des initiatives de DPC en fonction des besoins des membres. Des programmes de formation autonome (et des symposiums, tous deux agréés, élaborés conjointement et offerts en parallèle avec des événements agréés de la SCO), constituent des occasions uniques de travailler avec nos partenaires du secteur dans le respect des lignes directrices du CRMCC et de permettre à nos membres de profiter de possibilités d'apprentissage utiles. La SCO a tenu deux symposiums agréés, élaborés conjointement avec le secteur, lors du congrès de la SCR à Whistler, en Colombie-Britannique. Ces occasions de formation viennent enrichir le programme scientifique entièrement agréé. La SCO s'affaire aussi à élaborer le programme INSIGHT avec Allergan (pour la cornée et le glaucome) et examine la possibilité de concevoir un programme en ligne sur les rôles de CanMEDS avec l'Université de Montréal.

Guides de pratique clinique de la SCO

La SCO a élaboré et publié quatre guides de pratique clinique fondés sur des données probantes (examen oculaire, chirurgie de la cataracte, glaucome, rétinopathie diabétique). La création de guides de pratique exige beaucoup de travail, coûte cher et prend du temps, et il faut tenir à jour tout ce matériel et entreprendre l'élaboration de nouveaux guides. Le conseil d'administration reconnaît qu'il faut trouver un modèle de production de guide qui est viable financièrement et qui permet facilement la mise à jour à la lumière des nouvelles données.

Centre de ressources du JCO

Elsevier (maison d'édition du JCO) a récemment trouvé des moyens pour créer un centre de ressources en ligne sur la dégénérescence maculaire liée à l'âge. À court terme, ce site contiendra des articles sur le sujet tirés du JCO et d'autres publications d'Elsevier. On espère que nous pourrons élargir ce modèle pour couvrir d'autres maladies et pour éventuellement héberger des modules de formation professionnelle continue et du contenu multimédia personnalisé (p. ex. : vidéo d'une table ronde, foires aux questions, etc.).

Point sur la situation financière - Exercice financier 2013

Le 9 mars 2014, le conseil d'administration a approuvé les états financiers vérifiés pour l'exercice clos le 31 décembre 2013. Nous avons réussi à équilibrer le budget pour une quatrième année consécutive et à verser l'excédent dans notre fonds de réserves cumulées. À titre d'administrateur de ces fonds, la SCO a toujours comme priorité de veiller à ce que ces ressources soient utilisées de manière efficace, transparente et responsable. Nous continuons à suivre de près notre situation financière et à être à l'affût de toutes les occasions d'accroître nos revenus et de réduire nos dépenses. Grâce à ces ressources supplémentaires, nous continuerons à rendre l'adhésion à la SCO encore plus valable.