Agir pour la défense de la profession – SCO 2019
Initiatives nationales
Campagne Voir les possibilités
La SCO attaque 2019 en fanfare! Entre janvier 2019 et mars 2019, la SCO a obtenu plus de 2,3 millions d’expositions médias (le nombre de fois que votre contenu a été vu)! Cela équivaudrait à des dépenses publicitaires de 1,3 million de dollars pour obtenir une exposition identique. Cette année, les médecins porte-parole ont figuré dans différentes publications locales et nationales. Le Dr Nawaaz Nathoo a participé à une interview sur la recherche dans The Nature of Things avec David Suzuki sur la CBC pour contribuer à la discussion sur la santé oculaire et le vieillissement; la Dre Briar Sexton est apparue dans News 1130 Vancouver qui a un public total de 2 054 000 expositions, pour parler de la cécité des neiges. La Dre Marie-Claude Robert sera présente dans La Presse pour y parler de la myopie chez l’enfant et la Dre Mona Dagher a figuré dans Le Bel Âge, qui a un public total de 861 000 expositions, pour parler des risques du diabète et ce que cela signifie pour la santé oculaire.
De plus, nous avons travaillé avec un autre porte-parole médecin, le Dr Ike Ahmed et le magazine Healthy Living sur un numéro dédié au glaucome. Nous travaillons aussi avec le magazine Forever Young pour fournir des conseils sur la sécurité de la vision. Ces deux publications ont un public de plus de 800 000 lecteurs.
Nous sommes enthousiasmés par le fait de pouvoir continuer à nous concentrer sur les relations avec les médias nationaux et régionaux, les témoignages vidéo de patients et l’engagement de personnes influentes; elle ajoutera aussi une démarche plus proche du terrain qui contribuera à l’engagement des ophtalmologistes auprès de leurs propres communautés. Les nouvelles initiatives incluront une Trousse à outils du médecin qui présentera des matériels de campagne, tels que des affichettes pour salle d’attente, des vidéos pour les salles d’attente, des publicités pouvant être insérées dans les publications de médias locaux et plus encore. La SCO prendra également contact avec d’autres parties prenantes au niveau national dans la campagne, en fonction des besoins, y compris d’autres sociétés nationales de spécialistes et des associations professionnelles.
La SCO a atteint 85 % de sa cible de financement!
La SCO remercie ceux qui ont déjà contribué au Fonds de promotion et de sensibilisation publique de la SCO pour 2019. Avec votre contribution, la Société a réussi à exécuter la deuxième année de la campagne de sensibilisation du public Voir les possibilités (www.voirlespossibilites.ca) et démarre avec succès sa troisième année. Grâce à des relations continues et ciblées avec les médias, la SCO a considérablement augmenté la « part de voix » de l’organisation, c’est-à-dire le niveau de couverture par les médias qu’une organisation atteint par rapport aux autres organisations dans le même domaine.
Un grand merci à tous ceux qui ont déjà contribué au Fonds 2019 de promotion et de sensibilisation publique de la SCO! Pour vous remercier à notre manière de votre générosité et de votre soutien, la SCO veut reconnaître publiquement votre contribution par un Tableau de reconnaissance des donateurs sur le site Web de la SCO.
Mise à jour sur le Conseil des grands enjeux pour la profession de la SCO
Le 27 janvier 2019, le Conseil des grands enjeux pour la profession de la SCO a tenu sa première téléconférence de l’année. Au cours de cette conférence, les représentants ont parlé des enjeux d’importance et ont travaillé à l’élaboration de stratégies pour la résolution de ces problèmes au niveau de chaque province. En plus des téléconférences trimestrielles, plusieurs membres du Conseil ont participé activement aux initiatives suivantes :
- Des représentants provinciaux ont soulevé la question de la limitation des infections intravitréennes, en particulier au Manitoba et à Terre-Neuve. À Terre-Neuve, par exemple, le gouvernement a limité le nombre de traitements que des patients pouvaient recevoir dans le cadre de la liste provinciale de médicaments à 15 (l’équivalent d’approximativement 2 années à 2 années et demie d’injections). Cela est préoccupant, car les patients sont alors laissés sans traitement à la fin des 15 injections et doivent payer les injections ultérieures de leur poche, les laissant à risque d’une perte supplémentaire de leur vision s’ils n’ont pas les moyens de continuer. Actuellement, le Dr Christopher Jackman a lancé une pétition des patients de Terre-Neuve-et-Labrador et a envoyé plusieurs lettres au gouvernement. À ce jour, la SCO a accepté d’élaborer une déclaration de principes officielle sur cette question cosignée par la SCO et la CRS. Le Dr Alan Berger, membre du CA de la CRS et du Conseil des grands enjeux pour la profession, pilote actuellement ce projet.
- Comme centre d’intérêt de son programme de développement du leadership de la PAAO (l’Association panaméricaine d’ophtalmologie), la Dre Stephanie Dotchin va examiner la façon dont la SCO communique avec ses membres et explorer les meilleurs moyens d’intéresser nos membres à différents stades de leur carrière. La SCO a hâte de partager davantage de détails quant au projet de la Dre Dotchin au fur et à mesure de son développement.
Activités dans les provinces
Voici les plus récentes mises à jour de la SCO et des provinces à propos des efforts de sensibilisation et de lobbying :
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Colombie-Britannique
- La BCSEPS (British Columbia Society of Eye Physicians and Surgeons) a récemment perdu sa longue bataille avec les médecins de C.-B. (Doctors of BC) et le Comité des prix au cours d’une audition de révision interne concernant les coupes récemment mises en œuvre dans les codes de coût des actes pour la cataracte. En dépit d’une présentation positive à l’public, le Comité a refusé à la BCSEPS une audition plus impartiale via un comité tripartite, ce qui aurait été le cas si le comité avait estimé que les médecins de C.-B. n’auraient pas dû accepter les recommandations tarifaires de réduction des prix.
- Dans ses arguments, la BCSEPS a indiqué qu’elle avait essayé de répondre à la disparité intra sectionnelle en offrant de redistribuer des fonds dans la section, mais le gouvernement a refusé (alors que d’autres sections l’avaient fait), et que les coupes n’étaient pas justifiées en s’appuyant sur les termes de l’Entente-cadre avec les médecins (PMA).
- Le comité exécutif de la BCSEPS a également sélectionné les candidats définitifs pour le groupe de travail sur la révision des lignes directrices concernant la cataracte et tiendra informée la SCO de l’avancement du processus. Ces dirigeants ont également écrit à la MSP pour demander une clarification sur la facturation des services non assurés réalisés en rapport avec des services assurés, car la Loi 92 a remis en question cette possibilité, avec des pénalités importantes en cas d’infractions.
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Manitoba
- L’EPSOM a collaboré avec l’INCA/CNIB et la FFB pour une présentation publique le 27 février 2019 sur les maladies héréditaires de la rétine. Les présentations du Dr Ravi Dookeran et du Dr Josh Manusow ont reçu un très bon accueil.
- Au récent gala de l’INCA, le 13 mars 2019, l’EPSOM avait acheté une table et envoyé une délégation de membres de son bureau. Dans la mesure où le Ministre de la Santé, M. Cameron Friesen présentait l’événement, la délégation de l’EPSOM a voulu rencontrer et remercier personnellement le ministre pour son intérêt pour les services de soins oculaires au Manitoba. Au nom de l’EPSOM, la Dre Tenley Bower a fait une présentation enthousiasmante sur le Boston K-pro qu’elle est maintenant en mesure d’offrir aux patients de notre province.
- La Dre Jennifer Rahman a été l’invitée du programme du matin en fin de semaine sur la CBC, le 10 mars 2019, pour parler de la Semaine mondiale du glaucome.
- L’EPSOM travaille sur quelques enquêtes locales concernant l’amélioration de l’efficacité des salles d’opération et sur des plans futurs.
- L’EPSOM travaille sur une infolettre pour le printemps 2019.
- L’EPSOM continue à collaborer avec l’association des optométristes d’Alberta qui manifeste son intérêt pour la création d’un Conseil de la santé oculaire au Manitoba.
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Ontario
- L’accord d’arbitrage exécutoire – partie 1 a été publié le mois dernier. Aux termes de cet accord, les médecins de l’Ontario verront l’élimination de la réduction imposée des tarifs de 4,45 % (pour les 3 dernières années jusqu’à ce jour) à compter du 1er avril 2019. Cet accord inclut une petite augmentation de salaire pour 2019, mais il est improbable que l’ophtalmologie voie des augmentations dues à la relativité (voir plus loin).
- La deuxième partie de l’accord travaillera sur la relativité des paiements. Toutes les augmentations de tarifs iront à des sections qui sont jugées sous-financées. Cela laissera malheureusement des pans de notre spécialité qui sont sous-financés comme la pédiatrie et la plastique. Il ne semble pas y avoir de mécanisme ou de désir d’ajuster la relativité intra sectionnelle, mais cette question n’est pas encore élucidée à l’heure actuelle.
- On a demandé à l’ophtalmologie de trouver plusieurs millions d’économies au cours de la prochaine année. Encore une fois, les montants restent à ce jour imprécis, autant que la méthode pour y parvenir. Cela pourrait inclure une limite des nombres par année/par patient pour certains services, l’élimination de patients des listes ou d’autres mécanismes non précisés.
- Le travail se poursuit pour ce qui concerne le dossier du traitement de la vision, mais il y a de nombreux délais dus à la participation des DO.
- L’EPSO organisera une journée au Queen’s Park pour rencontrer – entre autres – le ministre de la Santé. Cela se fera sous la forme d’un déjeuner.
- Le site de l’EPSO continue de grandir et à fournir des ressources à notre groupe ainsi qu’au public.
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Québec
En septembre 2018, l’AMOQ a rencontré le Bureau de l’innovation en santé et ils ont accepté la demande de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) du Québec de considérer comme prioritaire l’évaluation de la technologie de la CMIG.
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Nouveau-Brunswick
- Un nouveau programme d’ophtalmologie pédiatrique a été créé il y a un an et rencontre des difficultés à de nombreux niveaux. Le programme a été partiellement financé (argent pour de l’équipement, couverture d’une partie du loyer des bureaux, salaire d’un orthoptiste et financement partiel d’un secrétariat), mais le praticien relève du paiement à l’acte.
- Une des conditions du contrat était que 80 % des consultations devaient concerner des patients pédiatriques. Compte tenu du temps nécessaire pour l’examen d’un enfant par rapport à celui d’un adulte, le ratio a été plus proche de 50 % et la région sanitaire n’a pas été satisfaite par les chiffres. Cela a entraîné des tensions considérables de tous côtés.
- Les ophtalmologistes du Nouveau-Brunswick ont maintenant une « période probatoire allongée » de 6 mois pour tenter de créer des lignes directrices de référencement et faire en sorte que les ophtalmologistes généraux agissent en gardiens de ce programme. Un travail est aussi actuellement mené avec le praticien pour éliminer autant de patients adultes que possible de la pratique tout en permettant de générer un revenu raisonnable.
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Île-du-Prince-Édoudard
La situation des effectifs sur l’Î.-P.-É. s’est améliorée. Le Dr William Best commencera à exercer à la mi-août. Le Dr Ibrahim Elaraoud travaille actuellement comme remplaçant jusqu’en octobre 2019. Pour le moment, les options qui permettraient à Santé Î.-P.-É d’offrir un poste permanent au Dr Elaraoud un permanent dans la province sont actuellement explorées; cela améliorerait évidemment la question des effectifs.
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Nouvelle-Écosse
- À partir de juin, il n’y aura que deux ophtalmologistes au Cap-Breton.
- Les injections intravitréennes sont une préoccupation croissante.
- En Nouvelle-Écosse, l’optométrie travaillera prochainement avec les législateurs du gouvernement pour approuver la portée des changements de pratique concernant la gestion du glaucome et de l’uvéite. Ces changements ont fini par être acceptés par les ophtalmologistes de la province et attendent leur mise en œuvre. Les optométristes ont toutefois informé les ophtalmologistes qu’ils avaient l’intention de continuer à prescrire des médicaments par voie orale en même temps, que les ophtalmologistes approuvent ou non. La justification est la pénurie de Viroptic, le manque d’ophtalmologistes et, par conséquent, les longs délais d’attente pour des consultations. Leur principale justification est de pouvoir prescrire des antiviraux et antibiotiques par voie orale pour les atteintes du bord de la paupière, mais ils n’ont pas indiqué qu’ils demanderaient uniquement les privilèges de prescription pour ces médicaments. Ils nous ont informés que plus de la moitié des provinces canadiennes permettent aux optométristes de prescrire des médicaments par voie orale.
- Les ophtalmologistes de la province ne soutiennent que peu ou pas du tout cette demande considérant que le Viroptic devrait être prochainement disponible, que la majorité des cas de zona ne sont pas vus en optométrie et dans la mesure où nous estimons qu’il y a un plus grand risque de préjudice que d’avantages.
Pour toute question ou pour davantage d’information
Le conseil des grands enjeux pour la profession de la SCO se réjouit à l’idée de vous fournir d’autres mises à jour sur des sujets importants pour la profession dans le prochain bulletin électronique Nouvelles des grands enjeux de la profession. D’ici là, pour plus d’information ou des questions, veuillez communiquer avec Tania Di Chiara, Coordinatrice, Communications et affaires publiques, à l’adresse, à l’adresse [email protected].