Conseils de la Société canadienne d’ophtalmologie en matière de soins oculaires pour ceux qui voyagent durant la relâche
mardi mars 7, 2023
Toronto (Ontario) – 7 mars 2023 – Avant que les Canadiens préparent leurs bagages en vue d’une escapade tant attendue durant la relâche de mars, la Société canadienne d’ophtalmologie tient à leur rappeler les façons de protéger leur vision et la nécessité de consulter un ophtalmologiste avant de monter à bord d’un avion s’ils ont récemment subi une chirurgie ou s’ils ont récemment entrepris un traitement pour une affection oculaire grave.
« Avec le changement de la pression de l’air dans la cabine, les personnes ayant récemment subi une chirurgie aux yeux pour réparer un décollement de rétine pourraient être à risque d’une perte de vision, et les personnes qui suivent un traitement oculaire pour le diabète ou une dégénérescence maculaire pourraient voir leur état se détériorer si des traitements sont oubliés », déclare le Dr Phil Hooper, président de la Société canadienne d’ophtalmologie. « Les Canadiens doivent être conscients des risques possibles pour leur vision associés aux voyages – il est toujours recommandé de recevoir l’aval de votre ophtalmologiste avant de voyager si vous avez récemment subi une chirurgie à l’œil ou si vous prenez des médicaments et de lui demander si vous devez limiter ou éviter certaines activités. »
Les plaintes les plus courantes concernant les yeux durant les voyages en avion sont une sécheresse oculaire, des démangeaisons oculaires et un larmoiement. Les changements de la pression et de la température de l’air dans la cabine créent un milieu très sec qui peut réellement avoir une incidence sur vos yeux. Pour éviter cette situation : hydratez-vous, limitez votre consommation d’alcool, évitez de porter des lentilles cornéennes et fermez la trappe de ventilation pour éviter de recevoir de l’air directement dans vos yeux. Si la sécheresse demeure un problème, vous pouvez utiliser des gouttes ophtalmiques lubrifiantes ou porter un masque lorsque vous dormez.
Pour ceux qui fuient les rigueurs de l’hiver vers une destination soleil, il est important de protéger vos yeux des rayons UV néfastes, puisqu’une exposition à ceux-ci peut entraîner le risque de développer des cataractes, qui causent une vision trouble ou floue qui s’aggrave avec le temps. Selon un sondage national réalisé en 2022, les Canadiens plus jeunes ne prennent pas suffisamment de précautions pour protéger leurs yeux des rayons UV néfastes, alors que seulement un tiers des répondants ont déclaré que leurs enfants portaient régulièrement des lunettes de soleil par temps ensoleillé (33 %).
Si vous avez récemment subi une chirurgie de l’œil, voici certaines préoccupations et informations à savoir :
- Dans tous les cas, il est important de recevoir l’aval de votre ophtalmologiste avant de voyager. Une fois que vous avez son autorisation, il est essentiel de vous présenter à tous vos rendez-vous de suivi.
- Gardez votre œil propre et évitez que votre œil et votre plaie chirurgicale ne s’assèchent durant le vol.
- Dans le cas d’une chirurgie pour le glaucome, les changements à la pression dans la cabine ne constituent habituellement pas un problème. Dans la plupart des cas, vous devriez donc pouvoir prendre un vol dès le lendemain, mais il est important de discuter avec votre ophtalmologiste afin d’obtenir son aval pour votre situation particulière, et de faire un suivi au besoin.
- Après une chirurgie de la cataracte, vous aurez besoin de l’aval de votre ophtalmologiste et vous devrez l’informer de vos projets de voyage. La plupart du temps, cette chirurgie ne présente pas de problèmes importants pour les voyages en avion.
- Cependant, si vous avez subi une greffe de la cornée ou une chirurgie de la rétine, une bulle d’air ou de gaz pourrait avoir été placée dans l’œil dans le cadre de la chirurgie, auquel cas prendre un vol peut être extrêmement dangereux. Discutez toujours avec votre ophtalmologiste à propos de voyages en avion.
Un sondage national réalisé en 2022 par la Société canadienne d’ophtalmologie, en partenariat avec l’Association canadienne des optométristes, a recensé des lacunes dans le système de santé oculaire pour aider à orienter les interventions futures et s’attaquer aux enjeux de santé oculaire partout au pays, et a également mis en relief la nécessité de créer un Bureau national de la santé oculaire à l’Agence de la santé publique du Canada.
Pour en savoir plus à propos des quatre maladies oculaires graves, y compris leurs facteurs de risque, leur diagnostic et leur traitement, visitez le site seethepossibilites.ca.
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À propos de la Société canadienne d’ophtalmologie
La Société canadienne d’ophtalmologie (SCO) est l’autorité nationale reconnue en matière de soins oculaires et visuels au Canada. En tant que médecins et chirurgiens ophtalmologistes, ses membres veillent à ce que la population canadienne reçoive les meilleurs soins oculaires médicaux et chirurgicaux possible, en encourageant la poursuite de l’excellence en ophtalmologie et en procurant des services de soutien à nos membres en exercice. La SCO regroupe plus de 900 ophtalmologistes et 200 médecins résidents en ophtalmologie. Nous collaborons avec le gouvernement, d’autres sociétés de surspécialité nationales et internationales, nos collectivités universitaires (ACUPO), nos partenaires provinciaux et sociétés affiliées et d’autres professionnels des soins oculaires et groupes de patients pour promouvoir une politique en matière de santé oculaire et visuelle au Canada. La SCO est prestataire agréée et primée de développement professionnel continu (DPC) dans le cadre du programme du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). Elle est en outre affiliée à l’Association médicale canadienne (AMC). Pour de plus amples renseignements, visitez le site cos-sco.ca.
À propos du sondage
Un sondage en ligne a été réalisé auprès de 2 003 Canadiens âgés de 18 ans et plus entre le 10 et le 21 juin 2022 à l’aide du panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d., un panel Web dans le cas présent). Toutefois, à titre comparatif, un échantillon aléatoire de 2 003 répondants aurait une marge d’erreur de ±2,2 %, 19 fois sur 20. Le panel en ligne de Léger compte environ 400 000 membres à l’échelle nationale et a un taux de rétention de 90 %.
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :
Bojana Duric, BlueSky Communications, [email protected]