Vous ne pouvez pas changer votre âge, mais vous pouvez agir pour réduire votre risque de développer la DMLA

mardi février 7, 2023

Toronto (Ontario) – 7 février 2023 – Chez les Canadiens de plus de 60 ans, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) constitue l’une des causes les plus courantes de perte de vision. En fait, elle est à l’origine de 90 % des nouveaux cas de cécité légale au Canada. Pourtant, seulement 31 % des Canadiens connaissent cette maladie ou les facteurs de risque qui y sont associés. Puisque février marque le Mois de la sensibilisation à la DMLA, la Société canadienne d’ophtalmologie (SCO) veut renseigner les Canadiens sur les différentes complications, les facteurs de risque associés et les innovations entourant la détection et le traitement de la DMLA.

La DMLA est une maladie dégénérative qui touche la macula, une partie de l’œil qui nous permet de distinguer nettement les menus détails et d’effectuer des activités comme lire, conduire et reconnaître des visages. La DMLA est une détérioration ou un affaiblissement des « cellules visuelles » de la macula. En plus de l’âge, d’autres facteurs de risque de la DMLA incluent le tabagisme et les antécédents familiaux.

« Nous avons à cœur de sensibiliser les Canadiens et de les renseigner sur l’importance de la détection et de la prise en charge précoces de la DMLA, déclare le Dr Phil Hooper, président de la Société canadienne d’ophtalmologie. Au début de la maladie, la personne atteinte pourrait ne pas constater de symptômes, en particulier si un seul œil est touché, mais votre spécialiste des soins oculaires peut détecter les résultats et offrir des conseils sur la façon de ralentir l’évolution de la maladie. Il est donc essentiel que les Canadiens fassent vérifier régulièrement leurs yeux par un professionnel des soins oculaires qui peut détecter rapidement la maladie et assurer le traitement nécessaire. »

Types de DMLA

Il existe deux types de DMLA. Le plus courant est la DMLA atrophique ou « sèche », qui représente 90 % des cas. La DMLA sèche provoque une perte graduelle de la vision centrale.

La DMLA exsudative ou « humide » est moins courante, mais elle est plus grave. Elle peut entraîner une perte de vision plus rapidement et doit être traitée le plus tôt possible. Les personnes atteintes de cette maladie doivent vérifier régulièrement leur vision dans chaque œil à l’aide d’une grille d’Amsler.

Même si la grille d’Amsler n’est pas utilisée pour poser un diagnostic de DMLA et qu’elle ne doit pas remplacer des examens de la vue complets et réguliers, il s’agit d’un outil de dépistage utile qui peut permettre de détecter de façon précoce les zones problématiques dans votre champ de vision.

« Au cours des 50 dernières années, l’innovation dans le domaine de l’ophtalmologie a été remarquable, et nous assisterons dans la prochaine décennie à des avancées formidables dans le traitement de la DMLA, affirme le Dr Varun Chaudhary, membre de la SCO et chef du Département d’ophtalmologie et professeur de chirurgie à l’Université McMaster. En plus de la mise au point de nouveaux médicaments pour traiter la DMLA humide, nous nous attendons à ce que des médicaments pour traiter la DMLA sèche deviennent accessibles, sans oublier l’évolution des technologies d’imagerie à domicile permettant de mieux surveiller les patients atteints de DMLA. »

Symptômes

Même si les symptômes de la DMLA peuvent différer d’une personne à l’autre, les plus courants incluent les suivants :

Un sondage national réalisé en 2022 par la SCO, en partenariat avec l’Association canadienne des optométristes, a recensé des lacunes dans le système de santé oculaire pour aider à orienter les interventions futures et s’attaquer aux enjeux de santé oculaire partout au pays, et a également mis en relief la nécessité de créer un Bureau national de la santé oculaire à l’Agence de la santé publique du Canada et d’élaborer une stratégie nationale sur les soins oculaires.

Pour en savoir plus sur le traitement de la DMLA, ou pour faire le test de DMLA, visitez voirlespossibilites.ca

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À propos de la Société canadienne d’ophtalmologie

La Société canadienne d’ophtalmologie (SCO) est l’autorité nationale reconnue en matière de soins oculaires et visuels au Canada. En tant que médecins et chirurgiens ophtalmologistes, ses membres veillent à ce que la population canadienne reçoive les meilleurs soins oculaires médicaux et chirurgicaux possible, en encourageant la poursuite de l’excellence en ophtalmologie et en procurant des services de soutien à nos membres en exercice. La SCO regroupe plus de 900 ophtalmologistes et 200 médecins résidents en ophtalmologie. Nous collaborons avec le gouvernement, d’autres sociétés de surspécialité nationales et internationales, nos collectivités universitaires (ACUPO), nos partenaires provinciaux et sociétés affiliées et d’autres professionnels des soins oculaires et groupes de patients pour promouvoir une politique en matière de santé oculaire et visuelle au Canada. La SCO est prestataire agréée et primée de développement professionnel continu (DPC) dans le cadre du programme du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). Elle est en outre affiliée à l’Association médicale canadienne (AMC). Pour de plus amples renseignements, visitez le site cos-sco.ca.

À propos du sondage

Un sondage en ligne a été réalisé auprès de 2 003 Canadiens âgés de 18 ans et plus entre le 10 et le 21 juin 2022 à l’aide du panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d., un panel Web dans le cas présent). Toutefois, à titre comparatif, un échantillon aléatoire de 2 003 répondants aurait une marge d’erreur de ±2,2 %, 19 fois sur 20. Le panel en ligne de Léger compte environ 400 000 membres à l’échelle nationale et a un taux de rétention de 90 %.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Shubhi Sinha, [email protected], BlueSky Communications