Un mois de sensibilisation officiel consacré à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une maladie oculaire grave 

vendredi janvier 31, 2025

La désignation du mois de février comme mois de la DMLA souligne l’importance cruciale d’un dépistage et d’un traitement précoces.

Toronto (Ontario) – 4 février 2025 – Pour la première fois au Canada, la nécessité de sensibiliser à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et aux défis uniques qu’elle représente est officiellement reconnue grâce à la Loi sur la stratégie nationale sur les soins oculaires, qui englobe plusieurs initiatives clés visant à améliorer la prévention et le traitement des maladies oculaires ainsi que la réadaptation visuelle chez les patients à l’échelle nationale. La désignation du mois de février comme Mois de la sensibilisation à la dégénérescence maculaire liée à l’âge constitue une importante avancée dans la lutte contre cette maladie grâce à un effort stratégique visant à améliorer la compréhension du public et des professionnels et à souligner l’importance de cette sensibilisation.

Le projet de loi C-284, Loi prévoyant l’élaboration d’une stratégie nationale sur les soins oculaires, prévoit des mesures qui permettront à Santé Canada d’examiner efficacement de nouvelles demandes concernant des traitements et des instruments utilisés pour différentes formes de maladies oculaires, notamment la dégénérescence maculaire liée à l’âge. La loi récemment adoptée a été parrainée par l’honorable Judy Sgro, défenseure des personnes atteintes de DMLA et fervente promotrice de cette stratégie.

« Grâce à la désignation officielle du Mois de la sensibilisation à la DMLA et à une attention renouvelée accordée à la détection précoce, nous franchissons une étape cruciale pour veiller à ce que      la population canadienne reçoive les soins dont elle a besoin avant qu’il ne soit trop tard », déclare Mme Sgro.

La DMLA est la principale cause de perte de vision chez les Canadiens et Canadiennes de 55 ans et plus, et plus de 2,7 millions de personnes en sont atteintes au pays. Bien que la recherche sur la DMLA connaisse des avancées prometteuses, la Société canadienne d’ophtalmologie (SCO) insiste sur l’importance des soins oculaires proactifs et d’une détection précoce dans la lutte contre cette maladie qui bouleverse le cours de la vie.

« Même si de nombreuses personnes associent la DMLA à la vieillesse, nous croyons que la clé pour réduire ses conséquences réside dans des mesures prises beaucoup plus tôt dans la vie », affirme la Dre Mona Dagher, présidente de la Société canadienne d’ophtalmologie. « Agir de façon proactive à propos de sa santé oculaire grâce à des dépistages réguliers, à un mode de vie sain et à une intervention précoce peut contribuer à réduire le risque de développer la DMLA ou à tout le moins à ralentir son évolution de façon significative. »

DMLA : Comprendre la maladie et la nécessité d’agir rapidement

Même si l’âge demeure le plus important facteur de risque associé à la DMLA, cette maladie n’est pas inévitable. Un diagnostic précoce peut contribuer à détecter la maladie dans ses débuts, ce qui permet des interventions rapides qui préservent la vision et empêchent une dégradation importante.

Le caractère essentiel des soins oculaires proactifs

  1. Des modifications au mode de vie peuvent contribuer à réduire le risque
    Un mode de vie sain constitue l’une des manières les plus efficaces de réduire le risque de développer la DMLA. Une alimentation riche en antioxydants, une bonne gestion de la pression artérielle, le maintien d’un poids santé et le fait de ne pas fumer peuvent favoriser la santé de la rétine. Des études suggèrent que les acides gras oméga-3 contenus dans le poisson et les légumes-feuilles verts sont particulièrement bénéfiques pour la santé oculaire.
  2. Le dépistage précoce est la clé d’une détection rapide
    Même si vous ne remarquez pas de changement à votre vision, il est essentiel de passer régulièrement des examens de la vue pour détecter la DMLA avant l’apparition de symptômes. En fait, l’intelligence artificielle (IA) joue maintenant un rôle essentiel dans la détection précoce. En effet, les systèmes d’imagerie propulsés par l’IA peuvent analyser les images rétiniennes et détecter les tout premiers signes de DMLA.
  3. De nouveaux traitements suscitent l’espoir du maintien de la vision
    Bien que la DMLA soit actuellement incurable, différents types de traitements aux résultats prometteurs sont soutenus par la recherche. Parmi eux, le traitement par injection d’anti-VEGF, la thérapie génique et la thérapie à base de cellules souches. De nouveaux médicaments font également leur apparition pour le traitement de la DMLA humide et sèche. Ils font actuellement l’objet d’études et d’une surveillance étroite en lien avec leur efficacité et leur innocuité.

Être proactif à propos de sa santé oculaire ne signifie pas seulement de consulter un ophtalmologiste plus tard dans la vie; il faut adopter dès maintenant une approche globale à l’égard de la santé oculaire. En agissant dès maintenant pour maintenir un mode de vie sain, en planifiant des examens de la vue réguliers et en restant au fait des nouveaux traitements et technologies, les Canadiens et Canadiennes peuvent contribuer à protéger leur vue au cours des années à venir.

Pour en savoir plus sur la DMLA, ses facteurs de risque, son diagnostic et son traitement, visitez www.voirlespossibilites.ca.

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À propos de la Société canadienne d’ophtalmologie

La Société canadienne d’ophtalmologie (SCO) est l’autorité nationale reconnue en matière de soins oculaires et visuels au Canada. En tant que médecins et chirurgiens ophtalmologistes, ses membres veillent à ce que la population canadienne reçoive les meilleurs soins oculaires médicaux et chirurgicaux possible, en encourageant la poursuite de l’excellence en ophtalmologie et en procurant des services de soutien à nos membres en exercice. La SCO regroupe plus de 900 ophtalmologistes et 200 médecins résidents en ophtalmologie. Nous collaborons avec le gouvernement, d’autres sociétés de surspécialité nationales et internationales, nos collectivités universitaires (ACUPO), nos partenaires provinciaux et sociétés affiliées et d’autres professionnels des soins oculaires et groupes de patients pour promouvoir une politique en matière de santé oculaire et visuelle au Canada. La SCO est prestataire agréée et primée de développement professionnel continu (DPC) dans le cadre du programme du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). Elle est en outre affiliée à l’Association médicale canadienne (AMC). Pour de plus amples renseignements, visitez le site cos-sco.ca.

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